La traduction arabo-latine attribuée à Guillaume de Luna (début ou milieu du XIIIe siècle?) du commentaire moyen d’Averroès sur la Logica vetus a fait l’objet en 1996 d’un premier volume : curieusement peut-être, il proposait l’édition du texte de la troisième œuvre concernée, le Peri Hermeneias ou De interpretatione (Averrois opera, Series B: Averroes latinus, XII). Le présent volume (Averrois opera, Series B: Averroes latinus, XI) poursuit l’édition dudit commentaire dans la même traduction arabo-latine et porte, non sur la première œuvre de la trilogie : l’Isagoge, mais sur la deuxième : les Catégories ou Prédicaments. À peine impliquée dans des citations d’auteurs, l’œuvre n’est plus connue que par six manuscrits; s' y ajoutent douze éditions des XVe et XVIe siècles. La présente édition ressemble à la précédente du commentaire du Peri Hermeneias au moins sous quatre rapports : 1. une comparaison systématique de la version latine médiévale du commentaire d’Averroès avec la version hébraïque correspondante a été exclue, ces deux versions ne pouvant être qu’indépendantes l’une de l’autre ; 2. dans l’apparat comparatif de la version latine avec l’original arabe, les mots arabes sont imprimés en arabe, puis retraduits en latin dans la langue même du traducteur, sur base d’une étude systématique de la terminologie utilisée dans la traduction ; 3. les lexiques sur lesquels s’appuie cette étude de la terminologie, rendent compte d’à peu près toutes les équivalences arabo-latines établies par le traducteur, et non, parmi celles-ci, d’une catégorie particulière ne reprenant, par exemple, que les concepts philosophiques ; 4. dans les lexiques, les mots arabes sont transcrits en caractères latins : certaines vérifications sont ainsi accessibles aux lecteurs non arabisants ; quant aux arabisants, la vocalisation qu’implique la transcription leur signale comment, en fonction de l’interprétation supposée avoir été celle du traducteur médiéval, le référent arabe a de nouveau été relu et compris.
Averroes Latinus, Commentum Medium Super Librum Praedicamentorum Aristotelis. Translatio Wilhelmo De Luna Adscripta, edidit R. Hissette, apparatu arabo-latino supplementoque adnotationum instruxit A. Bertolacci, Lexica confecerunt R. Hissette et A. Bertolacci, praesentatione auxit † L. J. Bataillon
BERTOLACCI A
2010-01-01
Abstract
La traduction arabo-latine attribuée à Guillaume de Luna (début ou milieu du XIIIe siècle?) du commentaire moyen d’Averroès sur la Logica vetus a fait l’objet en 1996 d’un premier volume : curieusement peut-être, il proposait l’édition du texte de la troisième œuvre concernée, le Peri Hermeneias ou De interpretatione (Averrois opera, Series B: Averroes latinus, XII). Le présent volume (Averrois opera, Series B: Averroes latinus, XI) poursuit l’édition dudit commentaire dans la même traduction arabo-latine et porte, non sur la première œuvre de la trilogie : l’Isagoge, mais sur la deuxième : les Catégories ou Prédicaments. À peine impliquée dans des citations d’auteurs, l’œuvre n’est plus connue que par six manuscrits; s' y ajoutent douze éditions des XVe et XVIe siècles. La présente édition ressemble à la précédente du commentaire du Peri Hermeneias au moins sous quatre rapports : 1. une comparaison systématique de la version latine médiévale du commentaire d’Averroès avec la version hébraïque correspondante a été exclue, ces deux versions ne pouvant être qu’indépendantes l’une de l’autre ; 2. dans l’apparat comparatif de la version latine avec l’original arabe, les mots arabes sont imprimés en arabe, puis retraduits en latin dans la langue même du traducteur, sur base d’une étude systématique de la terminologie utilisée dans la traduction ; 3. les lexiques sur lesquels s’appuie cette étude de la terminologie, rendent compte d’à peu près toutes les équivalences arabo-latines établies par le traducteur, et non, parmi celles-ci, d’une catégorie particulière ne reprenant, par exemple, que les concepts philosophiques ; 4. dans les lexiques, les mots arabes sont transcrits en caractères latins : certaines vérifications sont ainsi accessibles aux lecteurs non arabisants ; quant aux arabisants, la vocalisation qu’implique la transcription leur signale comment, en fonction de l’interprétation supposée avoir été celle du traducteur médiéval, le référent arabe a de nouveau été relu et compris.File | Dimensione | Formato | |
---|---|---|---|
Averroes LatinusLR.pdf
non disponibili
Licenza:
Non specificato
Dimensione
3.67 MB
Formato
Adobe PDF
|
3.67 MB | Adobe PDF | Visualizza/Apri Richiedi una copia |
I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.